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Les nouvelles technologies, une drogue dure dont on ne peut plus se passer?

C'est un cauchemar de science-fiction devenu réalité. Il est apparu récemment que l'iPhone mémorise la position de tous les points d'accès WiFi et de toutes les antennes relais situés à proximité de l'utilisateur. Cela permet de savoir où l'on se trouve à tout moment sans en être informé!

 

Là où le bât blesse, c'est qu'il est devenu évident que ces informations sont accessibles à distance et stockées pendant plus d'une année !!! En pratique, cela permettrait à toute organisation accédant à ces données de retracer intégralement la vie d'un possesseur d'iPhone dans les moindres détails...

 

La mise en évidence de ce traçage a déclenché une véritable polémique. A cette occasion, Apple, qui est aujourd'hui le leader en vente de Smartphones, a commencé par expliquer que cette fonctionnalité ne visait pas à tracer les possesseurs d'iPhone : elle n'était destinée qu'à permettre au téléphone de calculer la position des utilisateurs de manière rapide et précise lorsque ceux-ci en ont besoin, bref qu'il s'agissait d'un simple service aux utilisateurs et non d'un outil d'espionnage.

 

Je ne peux pas m'empêcher de repenser au lancement du Macintosh par Apple en 1984, lancement qui avait été accompagné de la diffusion unique d'un film publicitaire hallucinant de Ridley Scott :

ad_apple_1984_2_3.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=OYecfV3ubP8

Ce film dénonçait les concurrents d'Apple qui nous proposaient un monde uniforme, surveillé, angoissant, à l'image du désormais célèbre Big Brother de Georges Orwell. Bref, le traçage des iPhone, c'est vraiment l'arroseur arrosé !

 

Pas étonnant, qu'Apple - qui tient comme à la prunelle de ses yeux à sa (discutable) réputation d'entreprise « cool » -  a commencé par une phase de déni. Mais face à une polémique qui prenait de l'ampleur, l'entreprise à fini par réagir en indiquant qu'un correctif allait bientôt être apporté pour que ces données ne soient plus stockées. C'est aujourd'hui chose faite, et on peut regretter que la firme de Cupertino ait mis tant de temps à réagir. Mieux vaut tard que jamais...

 

Le sujet devrait donc être clos, mais force est de constater que ce traçage met en évidence qu'un usage non réglementé des nouvelles technologies peut constituer une menace pour nos libertés fondamentales : il n'est plus possible aujourd'hui pour un possesseur de Smartphone de se déplacer sans être suivi à la trace, d'envoyer des messages sans qu'ils puissent être lus par d'autres, ou de téléphoner sans que le numéro contacté soit mis en mémoire !

 

La question est de savoir si les utilisateurs sont finalement conscients de cette menace. Pour en avoir le cœur net, nous avons posé la question aux français dans le cadre de notre baromètre mensuel BVA-Challenges-Avanquest-BFM :

La question Nouvelles Technologies du mois - Mai 2011.pdf

Le paradoxe, c'est que les résultats de notre baromètre reflètent finalement une certaine indulgence: bien sur, une vraie majorité de français se déclarent inquiets (56%), mais cela reste une courte majorité, en particulier de la part des possesseurs de Smartphones (52%) et surtout des plus jeunes (51%).

 

La raison principale en est vraisemblablement qu'il y a bonne compréhension par les utilisateurs de l'avantage de ces avancées technologiques: le traçage permet en effet de se situer sur une carte, d'obtenir l'itinéraire le plus rapide pour aller d'un point A à un point B, il autorise la recherche de commerces de proximité, la réalité augmentée, etc...

Je reste pourtant surpris de ces résultats « raisonnables », car les français sont habituellement très prompts à réagir lorsque leurs libertés fondamentales sont mises en cause !

 

Une preuve de plus que l'usage et la possession des nouveaux outils high-tech est devenu un must, au point qu'il soit de plus en plus difficile de s'en passer, quel qu'en soit le prix et les conséquences... A l'image des drogues dures?

sniff koreus.jpg

© iPhone et Macintosh sont des marques déposées d'Apple Corp.





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9May2011

Other Posts

Le numérique vaut bien un ministère !

La campagne #keepfleur menée sur Twitter pour sauver le soldat Fleur Pellerin n’y aura rien changé : la liste des 16 ministres du nouveau gouvernement de Manuel Valls ne comporte pas de ministre dédié au numérique. On se retrouve avec un portefeuille mélangeant Economie, Redressement Productif et Numérique. Son titulaire ? Le bouillonnant Arnaud Montebourg. On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.

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En effet, c’est la première fois que le numérique est intégré à un ministère de premier plan, avec une figure qui dispose d’assez de poids politique pour gagner les arbitrages interministériels. Le numérique n’est plus exclusivement relégué en bas de la hiérarchie gouvernementale, et n’est plus considéré comme accessoire au même titre que… les anciens combattants ou la francophonie. C’est le verre à moitié plein : on peut y voir une forme de prise de conscience par notre Président de l’importance de la révolution digitale et son impact sur notre pays.

On a pourtant quelques raisons de penser que le verre est malheureusement à moitié vide. D’abord, est-ce qu’Arnaud Montebourg est la personne la mieux placée pour occuper cette position ? Ses prises de position passées quand il s’agissait du numérique, ne sont pas là pour nous rassurer. A titre d’exemple, citons son blocage pour le rachat de Dailymotion par Yahoo en mai dernier. Sa démarche partait sûrement d’une bonne intention, mais révèle aussi une perception biaisée de notre secteur et de ses enjeux. Ses propos sur le danger pour l’économie traditionnelle d’une innovation trop rapide et son interventionnisme dans la gestion des entreprises peuvent être perçus comme des freins potentiels au développement d’une vraie industrie digitale française. On ne peut pas aborder le numérique avec la même grille de lecture que l’industrie ! Il existe des spécificités dans notre secteur qu’il faut prendre en compte, notamment dans la fiscalité : l’actionnariat salarié, le Crédit Impôt Recherche, ou même le seuil du Crédit Impôt Compétitivité Emploi, sont autant de réformes qui ont besoin d’être adaptées à la particularité de nos entreprises.

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Revenons a contrario sur l’ancienne titulaire du poste, Fleur Pellerin, pour dessiner le portrait-robot de la figure dont le numérique a besoin : compréhension des enjeux, ouverture sur la communauté des entrepreneurs, projets concrets comme la FrenchTech… C’est la première fois qu’une ministre, certes déléguée, réunit autant d’atouts pour réussir. Compte tenu de son travail exceptionnel, la récompenser aurait été un signal fort. Avoir une figure dédiée sur le sujet aurait aussi été une confirmation de l’importance accordée au numérique  par notre gouvernement : aujourd’hui, nous pouvons craindre que notre sujet ne soit noyé dans un plus grand ensemble.

Plus globalement, et au-delà des questions de personnes et de portefeuilles ministériels, il nous faut pour la France numérique, une figure emblématique à la hauteur de la transformation digitale de notre pays. Tout est bouleversé avec les nouvelles technologies ! L’administration, le système éducatif, le modèle de nos entreprises… le numérique est partout. C’est pourquoi l’impulsion en faveur de ce secteur doit être portée au sommet, par un ministre bien placé, voire même par le Premier ministre ou le Président en personne.  Force est de constater qu’aujourd’hui, avec la configuration du nouveau gouvernement, nous sommes loin du compte.

Prenons un cas concret de réforme de l’Etat : un vrai projet ambitieux d’administration numérique sur un plan national permettrait d’améliorer la qualité du service rendu, de faire des économies en renforçant la productivité des agents, d’acculturer une grande partie de la population au digital et enfin, de soutenir les entreprises françaises du secteur grâce à la commande publique.

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Mais pour faire aboutir un tel chantier qui touche toutes les administrations, un ministre isolé, aussi talentueux soit-il, ne peut réussir sans avoir tout l’appareil de l’Etat derrière lui. C’est le paradoxe de cette nouvelle révolution industrielle du XXIème siècle : fruit de l’initiative individuelle et des acteurs du privé, elle ne peut produire tous ses effets qu’au travers d’une volonté forte d’accompagnement du changement au plus haut niveau de l’Etat.

Pour que cette transformation de la société soit aussi un facteur de progrès pour toutes les couches sociales, nous ne pouvons qu’espérer une prise de conscience de l’enjeu, afin qu’au niveau du gouvernement, le numérique soit enfin considéré comme indispensable, et non plus périphérique. Le mercato gouvernemental n’est pas fini. La semaine prochaine seront nommés les secrétaires d’Etat. Lorsque sortira sur le perron de l’Elysée le secrétaire général de la présidence, nous attendrons d’entendre dans sa bouche les mots « Fleur Pellerin » ou « numérique »…

Note: Tribune originellement Publiée le 04/04 dans Le Plus du Nouvel Obs http://t.co/bRkzviSnNu

Crédits Photos:

Arnaud Montebourg (c) Zaman France

Verre à Moitié Vide (c) Blog Attraction

 

 










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7Apr2014
Pour être innovant, rien ne sert de courir, il faut partir à point !

L'innovation. Le nerf de la guerre technologique. Le point qui fait la différence entre les acteurs de l'écosystème numérique. Le centre d'intérêt des analystes et blogueurs qui attribuent un certificat au plus innovant. Ce mot dans notre univers peut avoir plusieurs sens.

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Steve Jobs est, pour tous, le père de l'innovation technologique. Malgré son décès, on continue de le citer en référence. Que retient-on de lui ? Cette phrase magique qui a fait le succès d'Apple : « Think different » ! Mais, qu’est-ce que cela veut dire exactement ? La capacité de se réinventer, de trouver la bonne idée qui tue, le dépassement de soi ?

Quand on regarde de plus près l'histoire de la firme à la pomme, on se rend vite compte qu'être le premier à imaginer un produit qui n'existe pas, ne suffit pas à devenir le leader de sa catégorie. L'iPod ? Les baladeurs MP3 existait déjà depuis longtemps, sans qu'aucun modèle n'arrive à émerger. L'iPhone ? Idem, à sa sortie, cela faisait un moment que les écrans tactiles et les smartphones équipaient certaines catégories d'utilisateurs dans le monde professionnel et chez les early adopters.

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Moralité : pour être innovant, cela ne sert pas seulement d'être le premier ; il faut surtout arriver au bon moment sur un marché parfois déjà ouvert par d’autres concurrents. Le « Think different », c’est ce qui permettra d’apporter la qualité qui rend le produit indispensable pour l’utilisateur. Il ne faut donc pas forcément courir en tête, mais il faut surtout être le meilleur !

Il n'est pas question ici de dire qu’Apple n’est pas innovante. Elle l’est évidemment au travers la pénétration extraordinaire de leurs outils dans notre vie quotidienne. Mais, c'est justement là le secret de la réussite. L'innovation dans le numérique, ce n’est pas seulement de la technique, c’est aussi du marketing et des usages ! Le mieux est parfois de laisser les autres créer le besoin pour mieux y répondre par la solution la plus ergonomique, en phase avec l'attente de l'utilisateur. D'ailleurs son principal challenger Samsung est en passe de suivre le même chemin après avoir été longtemps perçu comme un constructeur fiable techniquement, mais pas très novateur. Aujourd’hui, ses téléphones mobiles reprennent les clés de la réussite de l’iPhone, déjà bien introduit sur le marché, mais arrivent enrobés d’une nouvelle couche d’innovation. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les deux géants se sont mutuellement accusés de contrefaçon !

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L’innovation n’a de sens que couplée à un principe de réalité économique : pas de recette-miracle, il ne suffit pas de l'idée révolutionnaire pour que cela marche ! Prenons un cas concret : l'impression 3D. Tout le monde en parle, les applications sont très impressionnantes, mais au-delà de quelques cas anecdotiques qui intéressent les médias, on n’est pas encore certain du modèle économique qui fera émerger cette nouvelle technologie. Pourtant, l’impression 3D finira par trouver le succès, mais seulement lorsqu’une entreprise trouver un produit qui aura une utilité directe pour l’utilisateur, loin du gadget !

La France s’est construite sur une logique de recherche, sûrement passionnante mais parfois sans débouchés réels. Le passage à une dynamique d'innovation inscrite dans le quotidien donnerait un vrai coup de boost à notre écosystème ! Symboliquement, la mesure la plus emblématique de soutien à nos entreprises, s'appelle le Crédit Impôt Recherche. Il serait peut-être temps de passer au Crédit Impôt Innovation !

Note :

Tribune également Publiée dans 01 Business le 20 Juin 2013

Crédits Photos :

The Jobs way – think different (c) Upbeatmarketing.wordpress.com

Le lièvre et la tortue (c) Environnement.ecole.free.fr

Poisson dans l’ampoule (c) Paris, capitale de l’innovation/ Digicom 2012/ Ecs-paris.com





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5Jul2013

@roxannevarza Super ambiance chez Spark, des entrepreneurs plein d'énergie, des projets cools, j'y retourne quand tu veux ;-) cc @tariqkrim

From @bvanryb - Original post

7Jun2013
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